“In the cosmos, all things are interdependent, so that the least of our actions has repercussions to the very borders of the universe. The nature of these consequences obviously depends on the acts themselves: if they are positive, they are concerned in the sense of the regeneration of life. If they are negative in the sense of its destruction.

The energy of our acts spreads throughout the entire universe and the universe, in turn, sends this energy back to the earth and to each creature.

Thus there will be a time when humanity will have had to nature wounds so atrocious that, to heal itself, it will be forced to overcome catastrophes. Human beings, by their ignominious behaviour, will have completely disrupted the functioning of the four life-giving elements, namely fire, air, water and earth. »

– Hildegard von Bingen

Talismans inspired by Hildegard von Bingen's Litterae Ignotae alphabet, on a doily

Hildegard von Bingen (1098-1179) remains unquestionably one of the most educated women of her time, and one of the strangest.

Abbess, visionary (doesn’t the aforequoted passage sound eerily on point for a XIth century text?), writer, naturalist, artist, composer of sacred music and more, Hildegard von Bingen occupies a unique place in the spiritual and intellectual universe of the Middle Ages where women were almost non-existent.
She became famous for her records of special healing methods which she “experienced” through visions in which she recognised the healing power of plants, stones or even daily food. She wrote down these visions and laid the foundation for a new folk medicine which is, for a big part, still recognised to this day.

But now for my favourite part!
Among the many works by Hildegard von Bingen is found the strange and until now scarcely noticed Lingua Ignota (“Unknown Language” in Latin).

The Lingua Ignota consists of 23 letters – or Litterae Ignotae – and, apart from a sentence long introduction, consists of a glossary of around 1000 words arranged hierarchically. Hildegard begins with the words for God and the angels, then proceeds to human beings, other animals, plants and so on.

Hildegard von Bingen's Litterae Ignotae alphabet

It is not possible to analyse this (in many ways remarkable) a priori vocabulary in a few words. Further, more important than an examination of the details is the realisation that this Lingua Ignota is definitely not a primitive attempt at a universal language, but a secret language, contrary to what is often believed.
The name Lingua Ignota itself would seem to indicate this.

You can read more about this theory in this excellent article.

Hildegard was a mystic and a visionary. She attributed her unknown language, like her “unheard music”, to divine revelation. This mysticism, an essential characteristic of all Hildegard’ works, cannot be captured through rationality and, for this reason, a complete answer to the mysteries surrounding the Lingua Ignota doesn’t seem likely.

Without further ado, let me present you the Litterae Ignotae talismans, my newest addition to the Art Sacré collection.

Talismans inspired by Hildegard von Bingen's Litterae Ignotae alphabet

I will craft upon order the letter of your choice out of the 23 letters of this mysterious alphabet. But until then, here is my interpretation of the letters M & A!

As usual, they will be hand-crafted by me upon order, out of sustainable, recycled sterling silver. And they will all be unique and slightly different.

They will be listed in the shop next week, along with the last piece of the Art Sacré collection.

Δ Δ Δ
-m-

PS: I am fully aware that there were some problematic sides to her, as her belief that only youg women of a higher birth were worth being taught… But she is still truly fascinating nonetheless.
Doesn’t the passage quoted in the introduciton sound eerily on point for a XIIth century text?

Talisman of the letter M from the Litterae Ignotae

– M –

woman with black dress wearing a litterae ignotae silver talisman

Talisman of the letter A from the litterae ignotae

– A –

woman with black dress wearing a litterae ignotae silver talisman and runic earrings & amulet

f r e n c h

« Dans le cosmos toutes choses sont interdépendantes, de sorte que le moindre de nos faits et gestes a des répercussions jusqu’aux frontières même de l’univers. La nature de ces répercussions dépend évidemment des actes eux-mêmes : s’ils sont positifs, ils agissent dans le sens de la régénération de la vie. S’ils sont négatifs dans le sens de sa destruction.

L’énergie de nos actes se répand dans l’univers tout entier et l’univers, en retour, renvoie cette énergie vers la terre et jusqu’en chaque créature.

C’est ainsi qu’il y aura une époque où l’humanité aura infligé à la nature des blessures tellement atroces que, pour se guérir, elle se verra contrainte de déclencher des catastrophes. Les êtres humains, par leur comportement ignominieux, auront entièrement perturbé le fonctionnement des quatre éléments dispensateurs de vie, à savoir le feu, l’air, l’eau et la terre. »

– Hildegard von Bingen

silver litterae ignotae silver talismans on a doily

Hildegard von Bingen (1098-1179) reste sans conteste l’une des femmes les plus instruites de son temps, et l’une des plus étranges.

Abbesse, visionnaire (le passage cité ci-dessus ne semble-t-il pas étrangement pertinent pour un texte du XIe siècle ?), écrivaine, naturaliste, artiste, compositrice de musique sacrée et plus encore, Hildegard von Bingen occupe une place unique dans l’univers spirituel et intellectuel du Moyen Âge où les femmes étaient quasi inexistantes.
Elle est devenue célèbre pour ses archives de méthodes de guérison spéciales qu’elle a “expérimentées” à travers des visions dans lesquelles elle reconnaissait le pouvoir de guérison des plantes, des pierres ou même de la nourriture quotidienne. Elle a écrit ces visions et jeté les bases d’une nouvelle médecine populaire qui est, pour une grande part, encore reconnue à ce jour.

Mais maintenant, intéressons-nous à mon aspect préféré !
Parmi les nombreuses œuvres d’Hildegard von Bingen se trouve l’étrange et jusqu’à présent peu remarquée Lingua Ignota (“Langue inconnue” en latin).

La Lingua Ignota est constituée de 23 lettres – ou Litterae Ignotae – et, en dehors d’une longue introduction de phrases, se compose d’un glossaire d’environ 1000 mots organisés de manière hiérarchique. Hildegard commence par les mots pour Dieu et les anges, puis passe aux êtres humains, aux autres animaux, aux plantes, etc.

Hildegard von Bingen's Litterae Ignotae alphabet

Il n’est pas possible d’analyser en quelques mots ce vocabulaire a priori (remarquable à bien des égards). De plus, plus important qu’un examen des détails est la prise de conscience que cette Lingua Ignota n’est certainement pas une tentative primitive d’une langue universelle, mais une langue secrète, contrairement à ce que l’on croit souvent.
Le nom Lingua Ignota lui-même semblerait l’indiquer.

Vous pouvez en savoir plus sur cette théorie dans cet très bon article (en anglais).

Hildegard était une mystique et une visionnaire. Elle attribua sa langue inconnue, comme sa « musique inouïe », à la révélation divine. Ce mysticisme, caractéristique essentielle de toutes les œuvres d’Hildegard, ne peut être capturé par la rationalité et, pour cette raison, une réponse complète aux mystères entourant la Lingua Ignota semble peu probable.

Sans plus tarder, voici donc les talismans Litterae Ignotae, mon nouvel ajout à la collection Art Sacré.

silver litterae ignotae silver talismans

Je fabriquerai sur commande, en argent massif, la lettre de votre choix parmi les 23 de ce mystérieux alphabet. Mais d’ici là, voici mon interprétation des lettres M & A !

Comme toujours, je fabriquerai chaque bijou à la main, en argent sterling recyclé durable. Ils seront tous uniques et légèrement différents.

Ils seront ajoutés en boutique la semaine prochaine, accompagnés du dernier élément de la collection Art Sacré.

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-m-

PS : Je suis tout à fait consciente qu’elle avait des côtés problématiques, telle sa conviction que seules les jeunes femmes d’une naissance supérieure valaient la peine d’être enseignées … Elle n’en demeure pas moins fascinante.
Le passage cité en itroduction ne semble-t-il pas étrangement pertinent pour un texte du XIIe siècle ?