La foule des vivants rit et suit sa folie,
Tantôt pour son plaisir, tantôt pour son tourment ;
Mais par les morts muets, par les morts qu’on oublie,
Moi, rêveur, je me sens regardé fixement.
[…]
Moi, c’est là que je vis ! — cueillant les roses blanches,
Consolant les tombeaux délaissés trop longtemps,
Je passe et je reviens, je dérange les branches,
Je fais du bruit dans l’herbe, et les morts sont contents.
Là je rêve ! et, rôdant dans le champ léthargique,
Je vois, avec des yeux dans ma pensée ouverts,
Se transformer mon âme en un monde magique,
Miroir mystérieux du visible univers.
Regardant sans les voir de vagues scarabées,
Des rameaux indistincts, des formes, des couleurs,
Là, j’ai dans l’ombre, assis sur des pierres tombées,
Des éblouissements de rayons et de fleurs.
Là, le songe idéal qui remplit ma paupière
Flotte, lumineux voile, entre la terre et nous ;
Là, mes doutes ingrats se fondent en prière ;
Je commence debout et j’achève à genoux.
[…]
– Victor Hugo – Dans le cimetière de ** –
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This is the second part from the serie Les Champs léthargiques made in collaboration with analogue photographer Helena Aguilar Mayans.
Our beautiful Muses are Amaya and Charles.
Amaya is wearing an Edwardian Boater hat by Birds and Fresias.
See the first part here.
Δ Δ Δ
-m-
Amaya: Talisman, Sòl Seidr with Runic amulet & earrings / Charles Wolfsangel Seidr & Runic amulet
Runic Solitaires & Shízhánee’ rings
Amulet bangles, Runic Solitaires & Shízhánee’ rings
Esbat Totem, Runic dangle earrings & Shízhánee’ rings
Runic bangles, dangle earrings and ear-posts
SATOR / ROTAS Amulet and Runic Solitaire
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– f r e n c h –
La foule des vivants rit et suit sa folie,
Tantôt pour son plaisir, tantôt pour son tourment ;
Mais par les morts muets, par les morts qu’on oublie,
Moi, rêveur, je me sens regardé fixement.
[…]
Moi, c’est là que je vis ! — cueillant les roses blanches,
Consolant les tombeaux délaissés trop longtemps,
Je passe et je reviens, je dérange les branches,
Je fais du bruit dans l’herbe, et les morts sont contents.
Là je rêve ! et, rôdant dans le champ léthargique,
Je vois, avec des yeux dans ma pensée ouverts,
Se transformer mon âme en un monde magique,
Miroir mystérieux du visible univers.
Regardant sans les voir de vagues scarabées,
Des rameaux indistincts, des formes, des couleurs,
Là, j’ai dans l’ombre, assis sur des pierres tombées,
Des éblouissements de rayons et de fleurs.
Là, le songe idéal qui remplit ma paupière
Flotte, lumineux voile, entre la terre et nous ;
Là, mes doutes ingrats se fondent en prière ;
Je commence debout et j’achève à genoux.
[…]
– Victor Hugo – Dans le cimetière de ** –
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Ceci est la première partie de la série Les Champs léthargiques réalisée en collaboration avec la photographe argentique Helena Aguilar Mayans.
Nos Muses sont Amaya et Charles.
Amaya porte un Canotier Édouardien de Birds and Fresias.
Voir la première partie ici.
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